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Le Salon d’Ecoute - entresort sensoriel et participatif -  est un spectacle qui met à disposition du spectateur un « livre sonore ». Libre à lui de s’installer et de prendre en main ce livre dans lequel se trouve en réalité un boitier électronique . Muni de boutons, il permet de se déplacer dans un univers à choix multiple. Casque sur la tête, guidé par la voix d’une comédienne, l’auditeur peut alors déambuler virtuellement dans l’espace proposé : une maison habitée par des conteuses… Voyage sonore à la manière d’un Roman dont vous êtes le héros.

         Dans le cadre du Salon d’écoute, nous souhaitons développer des « Salons bis ». L’objet demeure le même, mais il peut être mis cette fois à la disposition de sujets, de lieux, de personnes très variés. Il est alors l’occasion pour l’auditeur, d’aller à la rencontre de ces lointains, parfois très proches, en bénéficiant de la distance apaisante de l’objet sonore…

De quoi s’agit-t-il ?

         Les Salons Bis constituent des résidences de médiation de construction d’un parcours sonore sur un lieu ou un territoire. Leur durée varie selon les projets d’une semaine à plusieurs mois et se divise en deux temps : un temps de rencontre et d’enregistrement des témoignages d’usagers et/ou habitants, acteurs du lieu ou du territoire. Un second temps consiste en la construction par la compagnie, avec ou sans participation extérieure, d’un parcours sonore pour créer un cheminement entre les différents témoignages. Cette résidence aboutit à un ensemble de fichiers numériques qui seront dès lors accessibles via les livres sonores. Le dispositif peut alors être déployé partout où le souhaitent nos partenaires : écoles, parcs, festivals, médiathèques…

 

Pourquoi faire ?

         Outil de médiation, il peut dévoiler des aspects discrets, voir intimes, d’un sujet ou encore d’un lieu. L’auditeur se voit alors « chuchoté à l’oreille » des opinions, des sentiments, des souvenirs auxquels il n’auraient peut-être jamais eu accès en-dehors de cette forme. C’est alors pour lui l’occasion si rare aujourd’hui de prendre le temps d’écouter l’autre, le différent, le contraire… L’occasion encore de divaguer, de pousser des portes, de s’offrir le temps de l’observation. Nous tentons de capter ces moments de poésie, de fragilité, d’absurde qui s’exprimeront ensuite à travers un objet électronique non pas issu de la société de consommation, ou encore géré par une intelligence artificiel… Au contraire, cette électronique est « fait maison », à taille humaine.

 

Par qui ?

         Le principe restant le même, nous pouvons enregistrer et monter toutes sortes d’enregistrements. Il peut s’agir par exemple d’employés habituellement inaudibles, de bergers seuls dans la montagne, d’anciens qu’on ne prend plus le temps d’écouter, de bruits ordinaires qui reviennent subitement sur le devant de la scène. La cloche d’un village peut alors reprendre toute sa place de métronome, le paysan dialoguer avec ses bêtes sans être seul, l’ouvrier du bâtiment siffler pour toute une médiathèque. Nous posons notre micro chez les uns ou chez les autres et, en essayant de ne pas être dans la stricte interview, les artistes accompagnés des personnes de l’atelier vont laisser circuler la parole de tous. Les participants peuvent tout autant être des enfants, des habitants que des employés… L’atelier sera pour eux le moyen de s’interroger sur leur place dans un lieu, ou encore de leurs opinions sur un sujet. Ils auront aussi l’occasion de manipuler le matériel nécessaire à l’enregistrement sonore pour de l’interview ou du podcast.

 

Comment ?

         Il s’agit pour nous de collecter des anecdotes, des ambiances, des témoignages. Il faudra donc mobiliser des personnes pour nous accompagner. C’est aussi pour les « enregistrés » l’occasion de participer à un projet artistique. Nous devront être en mesure d’aller vers les gens pour présenter le projet. Enfin, nous n’avons besoin que de temps et d’endroits relativement calmes pour les enregistrements…

 

Deux exemples :

         Deux salons Bis ont déjà été réalisés. L’un avec la Maison des possibles de Nyons et l’autre avec les habitants de Bourdeaux. Dans le premier, l’auditeur peut alors se perdre dans les lieux et partir à la rencontre de celles et ceux qui participent de près ou de loin à l’aventure… Ecouter l’Histoire des lieux tout aussi bien que les habitudes, les petits plaisirs des occupants… Dans le second, il peut s’aventurer dans un village, son marché, son école, entrer dans les maisons… Y écouter les souvenirs, les anecdotes et les confidences des habitants…

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